La tumeur J'absorbe toutes les autres histoires, en vain. Ne reste que celle de James, vulnérable et enflée comme une tumeur.
La procession La violence aussi est en série. Babette regarde son adversaire avec ce sourire qui laisse apparaître les dents. Une baffe au travers du visa...
La passion 1999 L’odeur du nez de James contre le mien. La pulsation de ces lèvres tressautentes. Y survivre c'est vivre.
L'originale La lettre de James est la seule qui compte pour moi. Romain, Anthony et tous les autres, avec leurs lettres d'amour, ne valent pas cette pre...
Le deuil C'est mon journal de deuil. James n'est pas dans ma classe et je reste une enfant qui colle des ours sur ses carnets.
L'acrocyanose À l'école je presse la main violette de James, on parle en Morse comme les marins, un langage qui va droit au cœur.
L'abstraction Au début, j'ai voulu garder un flou sur les origines de James, cachant la violence et souvent la misère.
L'ambivalence J'ai dit non à James mais tout mon corps disait oui. Aujourd'hui, on ne peut plus dire ça, on ne peut plus être ambivalente sans le payer ch...
La cuisine James m'appelle popotte, vachette et paupiette. Je ne connais pas de plus beaux mots. Une bonne tranche de viande garnie d’une farce et roul...
La brûlure Il n'est pas très épais, mais les pensées que j'y couche sont brûlantes. À cet âge, j'ai l'impression déjà de tout savoir.
Le pardon Sa déclaration (et ses excuses) contrebalancent les mauvaises farces. J'en viens à oublier que James m'a bousculée, s'est moqué de moi, m'a ...
Le baiser Embrasser, emballer, rouler un patin ou une pelle : tout ça m'effraie un peu... mais j'y vais quand même, le soir à 16h30 après la sonnerie ...